Comment est calculé la retraite pour une carrière longue ?

L’âge légal de départ à la retraite, c’est-à-dire l’âge minimum requis pour recevoir une pension, varie en fonction du groupe d’âge de l’assuré social. Mais comment fonctionne exactement le calcul des trimestres de retraite anticipée ?

Quel est l’âge légal de départ à la retraite ?

Bien que cet âge légal ait été fixé à 60 ans pour les assurés nés avant le 1er juillet 1951, il a été progressivement porté à 62 ans pour les assurés nés après 1955. Toutefois, il existe des possibilités de départ à la retraite avant cet âge légal, en plus de dispositions exceptionnelles relatives à certaines situations spécifiques (départ anticipé d’assurés handicapés ou retraite difficile).

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Comment fonctionne le départ anticipé ?

Dans ce qu’on appelle un départ anticipé pour une longue carrière ou une retraite anticipée, l’âge minimum pour recevoir une pension peut être ramené à 60 ans ; ou même plus tôt, si les conditions suivantes sont cumulativement remplies :

    • Recueillir 5 trimestres cotisés avant l’âge de 20 ans, pour un départ à 60 ans (ou avant 16 ans pour un départ avant 60 ans), à l’exception des assurés nés au cours du dernier trimestre civil, qui peuvent régler 4 trimestres cotisés avant l’âge de 20 ans.
    • Recueillir un certain nombre de trimestres cotisés, variant selon le groupe d’âge. Par exemple, pour un assuré né en 1957, le nombre de trimestres imposables requis est fixé à 166 pour une sortie à 60 ans.

Les trimestres validés par le revenu professionnel (salaire ou revenu d’un travailleur indépendant) ou par la régularisation des cotisations sont considérés comme cotisés.

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Dans le cadre d’un départ anticipé, les éléments suivants sont également considérés comme ayant été apportés trimestres :

  • Périodes d’augmentation du compte de tenibilité
  • Périodes d’indemnisation de maternité
  • Périodes d’indemnisation en cas de maladie ou d’accident du travail (à l’exception des périodes compensées par le RSI), dans la limite de 4 trimestres
  • Périodes de perception d’une pension d’invalidité, jusqu’à concurrence de deux trimestres
  • Périodes de service militaire, jusqu’à 4 trimestres
  • Périodes de chômage rémunéré, jusqu’à un maximum de 4 trimestres (y compris les périodes de soutien au démarrage validées par le RSI à partir de 2006)

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