Les soldes de gestion intermédiaires (SIG) sont des outils de comptabilité analytique.
Pour rappel, la comptabilité analytique extrait ses informations des enregistrements comptables du grand livre. Utilisez ces enregistrements pour établir des tableaux de bord essentiels à la gestion de l’entreprise.
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Plan de l'article
Qu’entendons-nous par SIG ?
Le SIG est l’un des tableaux de bord de la comptabilité analytique. Ses indicateurs fournissent des informations à différents niveaux sur l’activité de l’entreprise afin que vous puissiez prendre les décisions correctives nécessaires.
Ils sont établis en reclassant les charges et les produits présents dans le compte de résultat du grand livre. Sa réorganisation facilite la lecture des différents niveaux de rentabilité de l’entreprise. Ils permettent également d’identifier plus facilement les charges qui doivent être allégées ou réorganisées.
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Enfin, les soldes de gestion intermédiaires vous permettent de comparer les exercices précédents avec les résultats de l’exercice N et constituent l’un des éléments constitutifs des prévisions de trésorerie.
Par conséquent, GIS est le partenaire de votre entreprise dans le domaine de la santé . Ne pas en tenir compte serait une grave erreur dans le pilotage. Ils doivent être analysés, bilan par bilan, à chaque fin d’exercice comptable, mais également en cours d’année pour une situation intermédiaire ou une prévision. Concentrez-vous sur un puissant outil de gestion…
Comment calculer les soldes de gestion intermédiaires ?
Comme indiqué dans l’introduction, le SIG est calculé à partir du compte de résultat . Ils sont également présentés sous la forme d’un tableau présentant différents soldes. Il y en a 7 :
- Marge commerciale : chiffre d’affaires — consommables
- Valeur ajoutée : MC — Frais généraux
- Excédent brut d’exploitation : VA — Salaires — Impôts
- Résultat opérationnel : EBE ou — produits et charges divers — droits d’amortissement — provisions
- Bénéfice courant avant impôts : REX ou — charges financières et produits
- Le résultat exceptionnel : des produits exceptionnels et des charges exceptionnelles
- Résultat net : CCAI ou — SOS — tax
Comme vous l’avez peut-être compris, chaque solde réapproprie certains revenus et certaines dépenses pour donner un indicateur par catégorie. Cette vision évolue par rapport à celle offerte par le compte de résultat, qui donne une vue comptable de l’entreprise.
Le but ultime du SIG, en plus de ceux mentionnés ci-dessus, est de calculer la capacité d’autofinancement de l’entreprise (CAF). Ce ratio financier est essentiel pour déterminer, grâce à la table de financement, si l’entreprise peut ou non investir dans un nouveau projet.
Indicateurs SIG en détail
Je vous propose de définir le rôle et les informations collectées par l’analyse de chaque indicateur. Le tableau des soldes de gestion intermédiaires commence par le chiffre d’affaires et est lu de haut en bas. Chaque élément est affiché globalement, avec des détails dans le compte de résultat du grand livre.
Par conséquent, les indicateurs se suivent et partent de l’indicateur précédent. En détail, chaque bilan nous indique :
Marge brute ou commerciale
Votre nom peut varier en fonction du type d’activité de l’entreprise. C’est ce qu’on appelle la marge commerciale pour le commerce et la marge de production des entreprises de fabrication de biens.
Cet indicateur est le montant ajouté au prix d’achat ou de production pour donner le prix de vente du produit. C’est l’un des éléments clés de la gestion de l’entreprise.
Chaque profession dispose de marges commerciales de référence. Par conséquent, la marge brute vous permettra de vous positionner face à la concurrence, mais également de vous positionner dans leur secteur d’activité .
Valeur ajoutée
Il joue un rôle important dans l’analyse, car il permet d’identifier le résultat produit par l’entreprise une fois que les dépenses de production et d’exploitation de l’entreprise sont éliminées du chiffre d’affaires.
Il montre donc l’excédent de richesse généré par l’activité normale de l’entreprise. Plus simplement, la valeur ajoutée mesure la richesse créée par l’entreprise. C’est cet excédent qui servira à couvrir les salaires et les charges de sécurité sociale. Il doit donc être suffisant pour couvrir les autres coûts.
Excédent brut d’exploitation
L’excédent brut d’exploitation est l’indicateur de la performance de l’entreprise. Il représente le flux de trésorerie potentiel restant dans l’entreprise, une fois que celle-ci a payé la rémunération et payé les impôts et les dettes sociales. Il s’agit également d’un indicateur important de rentabilité.
Le résultat opérationnel
Le résultat d’exploitation est un indicateur de la performance économique de l’entreprise. Il mesure le résultat créé par l’entreprise à la suite d’une activité normale.
Par conséquent, il prend en compte les DAP (droits d’amortissement et provisions) qui sont des dépenses non décaissées pour l’entreprise, mais représentent la dépréciation du matériel appartenant à l’entreprise.
Revenu courant avant impôts
En prenant en compte les charges et les recettes financières, le résultat courant avant impôts permet de mesurer l’impact de la politique financière menée au cours de l’année écoulée. Si le résultat n’est pas concluant, il sera nécessaire d’envisager la révision de l’accord financier de l’entreprise.
Le résultat exceptionnel
Comme son nom l’indique, le résultat exceptionnel souligne l’activité exceptionnelle de l’entreprise au cours de l’exercice comptable. Il reflète une situation exceptionnelle qui ne correspond pas à l’activité normale de l’entreprise et qui peut être trompeuse si elle n’est pas mise en évidence par une augmentation des coûts ou une augmentation du résultat.
Le résultat net
Il est le résultat d’une année entière d’activité. Le résultat net tient compte de l’enrichissement ou de l’appauvrissement de l’entreprise au cours d’un exercice comptable. Si elle est positive, la société peut décider de distribuer des dividendes. S’il est négatif, des mesures correctives doivent être prises.
Aller plus loin dans l’analyse SIG
Comme vous l’avez vu, chaque indicateur fournit des informations précises sur l’état de santé de l’entreprise. Et c’est précisément à partir de ces soldes de gestion intermédiaires que l’on calcule la capacité d’autofinancement (CAF) de l’entreprise. Ce CAF peut mesurer la capacité de l’entreprise à autofinancer un nouveau projet ou démontrer sa capacité à rembourser ses partenaires financiers pour financer ses besoins.
L’autofinancement est calculé en ajoutant les allocations aux provisions et la dépréciation au revenu net sur lequel les droits d’émission sont retenus.